photo (c) Animatrix - Warner Bros - 2003

As long as you can, avoid asking yourself questions. Because then the process becomes endless. Questions gather together like lovecraft’s creatures demonstrating down the alleys of your brain for more consideration. And then you get to understand how these creatures are not that unreal. Et il n’existe plus alors que trois portes de sortie pour s’extraire de l’Humanité : le suicide, la folie ou l’exil. Or a combination of the three. Which I sense through something I call ‘Artisticinism’. A downgraded attitude for those who do not have the guts to choose one, still who stand ready to mentally challenge the surrounding non-sense.
I invite you, to the party of my mind.

 

Friday, December 16, 2005

NY2006-RELEASED

Unique.
Moment Unique.
L'un des meilleurs moments de l'année: Nöel.






Historiquement, "en 1860, le journal new-yorkais Harper's Illustrated Weekly représente Santa Claus vêtu d'un costume rouge orné de fourrure blanche et d'une large ceinture de cuir. Pendant près de 30 ans, Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste du journal, illustra par des centaines de dessins tous les aspects de la légende de Santa Claus et donna au mythe ses principales caractéristiques visuelles : un petit bonhomme rond, en noir et blanc, la pipe au bec comme un Hollandais, recouvert de fourrure.
C'est également Nast qui, dans un dessin de 1885, établit la résidence du père Noël au pôle Nord. Cette idée fut reprise l'année suivante par l'écrivain George P. Webster.
En 1931, Santa Claus prit une nouvelle allure dans une image publicitaire, diffusée par la compagnie Coca-Cola. Le dessinateur Haddon Sundblom donna au personnage un ventre rebondi, un air jovial, son costume rouge (couleur fétiche de la société, alors que la couleur originelle du Père Noël était le vert) et une attitude débonnaire. Pendant près de trente-cinq ans, Coca-Cola diffusa de tels portraits de Santa Claus dans la presse écrite."

Noël est la jubilation extrème et quasi-totale de notre belle société commersyphilique. Des ventes à double-digit, pour le plaisir d'offrir. Soit. Avec un père Noël dont la sensation s'appelle 'Coke'. Le plaisir de choisir ? de consommer ? quand le vrai plaisir devrait toujours être couplé à celui de créer... Offrir des cadeaux dont on a assuré soi-même la conception. Le vrai challenge, s'investir pour les autres. Et en profiter pour déconsommer, pour sortir le monde de l'impasse de la croissance, et rentrer en résistance, en décroissance. Consommer moins, consommer mieux, consommer vrai. Un petit tour click HERE qui appelle un chat, un chat. Allez aussi HERE, surprenant...

Le monde à la taille d'un village pour la multitude, ça ne me fait plus rêver.
Je rêve d'une multitude de villages, dans le monde.

Unique.
Moment Unique.
Soit dit en passant, mes meilleurs souvenirs d'enfance sont souvent liés à la soirée du 24 décembre. Les pires de ma vie d'adulte aussi. Allez comprendre le sens de tout ça. Comment juxtaposer, comment fondre ensemble le plaisir d'ouvrir une boîte de playmobil 'moyen-âge' à l'âge de 12 ans au pied de la cheminée, avec le cauchemar du "carnaval des animaux" chez mon frère le 25 décembre 2003 ?

Unique.
Moment Unique.
L'occasion également de préparer les cartes de voeux. Aux antipodes de certains qui privilégient l'envoi de pseudo-cartes qu'ils ont glanées gratuitement à gauche et à droite le long de l'année, un geste où se mèle l'inadéquation la plus parfaite entre le message et la symbolique sensés être véhiculés par cette carte d'une part, et le mal'habile mélange d'opportunisme et de mesquinerie économique d'autre part, je tente avec humilité de passer un ou des messages. Création par mes soins, impression des cartes chez photoways.

Pour la nouvelle année 2005, personne n'a du comprendre que je parlais de mon frère. Probablement parce que personne n'a plus l'habitude de recevoir autre chose que des cartes glanées gratuitement à gauche et à droite le long de l'année...
Si je retrace en pointillés le raisonnement créatif qui amena au produit final (click HERE), j'optais au départ pour une version découpée du poisson avec à gauche les arrêtes uniquement, en noir et blanc, et à droite le reste du poisson. Mais trop morbide. Je glissais alors vers un remplacement des arrêtes par une échelle de temps sous le poisson, qui aurait été un indice pour celui qui aurait passé du temps sur la carte.
Le tout réalisé sur un effet froissé du support, symbolistique du souvenir. Cette maquette est ci-dessous.


Après une engueulade sur le sujet avec femme, je simplifiais le design, éloignant les chances de déchiffrer le message...


Pour 2006, je sors l'artillerie lourde, à 180km/h sur l'autoroute de la connerie humaine. Et j'en profite pour promouvoir l'adresse de ce blog.
Une artillerie lourde à 2 coups. Premiers travaux sur une maquette minimaliste et des mots courts, que j'ai finalement jugée trop légère...


Le rendu final appelle un ours, un ours. Pas d'appel à l'imaginaire, un travail brut de décoffrage contre les religions, la politique, les médias et la consommation. 4 axes de réflexion, et un axe d'expression pour 2006.


Carte.
Carte Unique.
A questionable-things production.

Thursday, December 15, 2005

SATOOGLE

Cross-thema message also duplicated in Raitley





Voir.
Voir les choses.
Voir à travers les choses.
Voir l'infiniment invisible qui constitue le finiment visible.
Internet, les moteurs de recherche sont-ils des microscopes ? des loupes ? des télescopes ? Zoome-t-on en avant ou en arrière quand on click sur Google ?
Voir derrière les choses.

La réponse, par Philip Kindred Dick:
‘the soft-drink stand fell into bits. Molecules. He saw the molecules, colorless, without qualities, that made it up. Then he saw through, into the space beyond it, he saw the hill behind, the trees and sky...in its place was a slip of paper. He reached out his hand and took hold of the slip of paper. On it was printing, block letters. SOFT DRINK STAND’.

La réponse, par Satoh-san: Click HERE

Thursday, December 08, 2005

BOITE-A-IMAGES

Une ballade. Une promenade. Instructivement belle.
Une merveille.
Comprendre les images, peintures, photos, sous l'oeil d'un dénommé 'Alain'.
Qui parle mieux que personne de son site: "Je parle ici d'images en tous genres. Des belles, des moches, des rares, des chères, des qui valent une poignée de queues de cerises…"
Au risque de se répéter: une pure merveille, des soirées entières à partir et s'instruire avec lui...
son site click HERE

Friday, October 28, 2005

LE-TRUC-EN-FAIT...

Le truc en fait dans la vie, c'est d'avoir des idées.
Fixes ou pas, au pluriel ou pas, juste une, une bonne, ça m'irait.
En voilà deux en tout cas qui en ont des bonnes. Des idées.
Passez un peu de temps sur leur site respectif, sans trop vous demander finalement pourquoi ce sont les autres qui en ont, des idées. Des bonnes idées.



Au-dessus, la fille qui vous stimule, c'est du Julian Opie
son site click here
Talents graphiques évidents. Lui met ses travaux en mouvements avec des LED.
Son site et ses oeuvres méritent vraiment qu'on s'y arrête un peu plus qu'un court instant. Cherchez et cliquez partout, il y a de quoi faire.















Lui c'est Robert Montgomery
Lui il lance des cris dans la nuit des abribus
son site click here

Tuesday, October 11, 2005

TOUT-ET-N'IMPORTE-QUOI

Le temps où la plume était l’arme maîtresse dans les guerres de la communication est révolu.
Ça tout le monde le sait.
Depuis la seconde guerre mondiale et les bons en avant réalisés dans les arsenaux de propagande, premiers pas d’une ère de communication où un visuel permet de vendre dorénavant des idées, majoritairement fausses, l’escalade de la face ensoleillée de la connerie humaine est devenu un jeu d’enfant.

L’objectif ici n’est donc pas de réduire en cendres le niveau pitoyable des agences de communication : après tout, tout le monde doit vivre : le type de la boîte qui fabrique des tire-bouchons et qui a un budget a passé à une agence de Com, la petite blonde chargée d’affaires de l’agence X qui couchera avec lui pour qu’il choisisse justement son agence, le patron de l’agence X qui paye à la petite blonde un salaire au dixième du sien, sans oublier tous les intermédiaires au niveau achat d’espaces 4x3, pubs télé, calendriers, et en fin de parcours vous et moi qui verront la pub et qui n’hésiteront pas à remplir notre caddy de tire-bouchons. Comme quoi la petite blonde sert aussi les intérêts de Carrefour quelque part. En parlera-t-elle aux Prud’hommes quand l’heure viendra ?

L’objectif est de lever ensemble notre chapeau au talent des infographistes qui donnent vie avec brio aux idées des publicistes. L’art dans la communication, l’art de la communication.
Que je résume ainsi :
« avec les outils disponibles aujourd’hui, je te fais la réalité que je veux »

J’ai un ami qui fait un jogging dans la forêt le dimanche matin. Tout seul ? Oui, juste avant que je lui colle une brésilienne.



Conclusion : de la forêt de Rambouillet, il est téléporté au Bois de Boulogne.
Remarquez que la conclusion n’est pas forcément celle que vous attendiez; la nouvelle réalité permet surtout de passer les messages qu’on veut.

La nouvelle réalité permet en plus de passer les messages qu’on veut...?
Voici comment par exemple faire des rectangles, des cercles et des bulles de texte sous Photoshop:

C’est très simple, vous délimitez d’abord un rectangle et vous lui en augmentez la frange de la valeur [3].





Avec le pot de peinture, vous le coloriez en rouge.
Vous sélectionnez ce travail, faites un rapide copier/coller, et lui mettez un effet ombré pour faire joli.




Pour faire un cercle jaune, c’est exactement la même démarche.






Pour faire une « bulle », c’est tout aussi simple : vous délimitez un rectangle, vous lui donnez un petit coup de pot de peinture, puis avec le lasso vous rajoutez le triangle qui sert d’entonnoir, et re-coup de peinture.



Enfin, un petit effet ombré pour faire joli, et avec l’outil texte vous inscrivez n’importe quoi.






VOUS POUVEZ INSCRIRE N’IMPORTE QUOI.
ON PEUT RACONTER N’IMPORTE QUOI CAR TOUT LE MONDE Y CROIT.
ÇA S’APPELLE CROIRE TOUT ET N’IMPORTE QUOI.




Application : optimisation artistique de rectangle, cercles et bulles



Merci, Mr. POWELL.
Bookmarkez cette page, car vous devrez sûrement un jour faire croire à vos enfants qu’il n’y avait pas de WMD (Weapons of Mass Destruction) en Irak, alors que leur manuel scolaire prétendra le contraire (à coup sûr si par malheur ils font une partie de leur scolarité aux US).


WMD, for Weapons of Mass Destruction.
Or does it stand for World Mass Derision ?

Pour ceux qui cherchent la vérité, consultez le site de Washington.
La présentation de Powell est toujours là.
Avec le texte de ses commentaires.

Preuve que tout ça est bien vrai, non ?


Wednesday, October 05, 2005

VIDER-PARIS

Vider Paris. Et toutes les capitales. Pouvoir s'offrir une promenade en solitaire dans un dédale désaffecté, vivre Paris comme ces archéologues qui découvrirent en d'autre temps les traces de temps encore plus lointains. Tout Paris appelle au passé, bafoué par tous ces gens qui s'y promènent sans se soucier de leur ingérence dans sa vie privée, comme des fourmis qui s'invitent sur les rebords de votre cuisine, dans les placards, sous le frigo. J'aurai pu choisir des cafards. Ou des cochons. Ou ce que vous voulez. D'accord, un cochon ça passe pas sous un frigo.


Combien d'entre eux viennent réellement admirer la capitale.
Entre les bétaillères de touristes dont seule la prise de photo pour alimenter des conversations jalouses au retour justifie le prix du billet, pour le plaisir de mentionner qu'on a été, qu'on est allé, qu'on a vu, sans pouvoir aligner trois adjectifs qui donneraient ne serait-ce qu'un semblant de perspective à la photo.


Entre les couples qui cherchent devant les magasins, les bistrots ou les arrêts de métro des arguments bien empruntés pour donner à leur relation des accents dramatico - pathético - romantiques, sans romanesque, alors que lui ne pense qu'à conclure la visite au fond de son lit à elle, se servant de la capitale comme d'un appareil de justification infaillible permettant à celle qui lui tient la main de croire momentanément qu'ils partagent les mêmes goûts, et que ce goût que lui a d'admirer Paris "avec elle" est un gage indéniable de sa santé mentale et du bon choix qu'elle 'aussi' a fait, lui permettant plus facilement alors de se glisser nue entre les draps pour feindre d'ignorer que les matins sont les mêmes quand Paris s'éveille, qu'il pue des pieds et qu'il aurait pu jeter 'sa' capote ailleurs que dans l'évier.


Entre les parisiens qui jubilent devant la valeur croissante de leur bien immobilier, encastrés dans des boites comme des papillons qui suffoquent, sans jamais manquer une occasion de vous faire admirer leurs ailes, alors qu'ils n'ont jamais vu un terrain d'aviation. Entre tous ceux qui arrivent fourmis et rêvent de mutation génétique pour ressembler aux papillons, qui se collent sur les bras des ailes en carton. Et il y aussi tous ceux qui donneraient bien un prix Nobel à leur chien, ceux qui boivent de l'eau minérale parce que c'est sûr l'eau du robinet faut pas y toucher, ceux qui allument un cierge à 20 heures devant leur télé, celles qui vous allument dans la rue sans allumette ni briquet. Et puis il y a moi et tous ces cons, tous ceux qui trouvent plus de plaisir à converser dans un parc avec un arbre, lui toucher le tronc, admiratif de sa patience et son abnégation.


J'en ai rêvé, Nicolas l'a fait. Nicolas Moulin, jeune artiste infographe français qui a à son actif différents prix de création en France, au Japon et aux Etats-Unis, et qui est pressenti pour se voir confier toute la mise à jour de la charte graphique des programmes de M6 à partir de 2007. Ça vous rassure ? c'est que des conneries, je sais pas qui c'est, donc c'est pour l'instant quelqu'un de bien. Qui connaît la vie de Van Gogh, de Klimt, ou de Gainsbourg? De tout temps anyway les artistes trépassent avant la naissance de l'intérêt pour leurs œuvres. C'est sûrement du au fait qu'on peux mieux se mettre en lumière, jouer les connaisseurs et s'approprier la connaissance de l'œuvre sur le dos de quelqu'un quand il repose entre quatre planches de sapin.


Ce qui me chagrine, c'est que non seulement il a eu une idée que j'aurais aimé avoir, mais en plus que j'aurais pu avoir; je suis sur un cheminement créatif actuel où son travail rétrospectivement m'allume une fin de couloir interne.
Il m'a terminé une phrase, en quelque sorte.
Tout un paragraphe, en fait.
Tout un film, peut-être.
Dans lequel le texte se résume par le premier paragraphe de ce blog, et dont je traîne les images depuis près de trente ans un soir où j'étais resté mystifié devant The World, the Flesh, and the Devil (1959).



Marrant, non ? Je me suis presque approprié le travail de N. Moulin, et sans planche ni sapin.

Je ne commente pas l'excellence de son travail ni la qualité de son touché graphique, la maîtrise des ombres, des lumières et des textures.

La vraie question au bout du compte n'est pas "c'est où?", mais "pour quand?".